NUIT DES MUSIQUES AMERICAINES (Centre Caussimon) – Tremblay

En seconde partie, le Country Blues était à l’honneur avec Rag Mama Rag. Ce duo, formé par les époux Dow (Ashley et Deborah), est anglais et doit être pris très au sérieux : Ashley est brillant à la guitare acoustique, à la slide ainsi qu’au chant et à la guitare hawaïenne, il apporte également un humour bien dosé entre chaque titre. Il est magnifiquement secondé par Madame, très efficace à la planche, aux cuillères et qui se montre somptueuse à l’harmonica, très à l’aise dans les aigus. Aussi à l’aise dans leurs compositions que dans les reprises des grands maîtres du Country Blues d’avant guerre, ce duo désormais installé dans le Lot, est l’auteur d’excellents auto produits qui méritent d’être recherchés. Ils vont à l’essentiel, sans esbroufe. Le Kingbee

Midi Libre SAINT-JEAN-DE-VEDASSavoureux cocktail de country blues

Rag Mama Rag – Deborah et Ashley Dow, pour deux heures de vrai bonheur
Pour sa deuxième soirée cabaret-jazz de la saison qui se déroulait exceptionnellement dans la salle des mariages du Terral, le Jazz-club du Languedoc avait invité le groupe Rag Mama Rag. Une évasion sur les chemins du country blues, un style musical à mi-chemin entre les langueurs traditionnelles du blues et les rythmes syncopés et joyeux du ragtime.
Aux commandes, un duo étonnant, Déborah et Ashley Dow. Superbes d’émotions et servis par une technique sans faille, ils ont rapidement tissé les fils de la complicité avec le public, la salle était archi-comble et certains durent meme rester dans le hall.
Duo, vous avez dit duo ? Ils jouent come six. Ashley chante en s’accompagnant aux guitares, acoustique, dobro ou hawaienne. Utilisant toute la palette du ” Still “, on pense à Ry Cooder (compositeur de la musique du film “Paris Texas”) et bein sur du “fingerpicking”, technique de doigté piqué typique à ce style de musique, il a fait reviver la soufflé des maitres, Cab Calloway, Robert Johnson ou du plus emblématique de tous, John Lee Hooker, non sans s’autoriser quelques savoureuses créations.

A ses cotés, Déborah excelle aux percussions, cuilleres ou “washboard”, planche a laver ondulée sur laguelle ses doigts munis de dés à coudre marquent le rythme, quand elle ne s’empare pas de son harmonica pour de longues plaintes déchirées ou mélancoliques. Résultat, plus de deux heares de vrai bonheur. Simple et chaud comme une lapée de bourbon. A marquer dans les annales.

La Nouvelle Répulique – “Un été a Bourges”

L’air du Mississippi souffle aux Prés-Fichaux Le duo Rag Mama Rag a fait reviver, hier soir, au public berruyer, le mystère de la musique blues.
Ainsi le public des Prés-Fichaux a pu se laisser bercer pas les airs de Blind Boy Fuller ou de Robert Johnson, qui inspirera plue tard le grand Muddy Waters. Mais le duo n’est pas seulement venu pour nous chanter La Nouvelle Orléans, il a aussi donné à écouter ses propres composition en anglais pur l’instant, la langue s’y prete mieux, meme si on pense a quelques chansons en francais, confie Ashley Dow, l’élément masculin du groupe.
Installé en France depuis quinze ans, le duo anglais s’est fixe dans notre beau pays alors qu’il sillonnait l’Europe. Habitant aujourd’hui dans le Lot, il n’en continue pas moins à pratiquer un blues authentique. Ainsi le public a pu découvrir, hier soir, les instruments traditionnellement utilisés par la musique blues, des instruments parfois loufoques come le washboard, la planche a laver utilisée par Deborah qui accompagnait les sons lancinants des guitares de son mari. Cette authenticité plait. Rag Mama Rag sera en Septembre a Londres pour se produire sur la BBC

http://gazettegreenwood.free.frLes – Rencontres du Blues

Le lendemain, je pressai ma petite famille pour ne pas arriver en retard au restaurant afin de déguster une délicieuse grillade, accessoirement agrémentée de la musique des Rag Mama Rag 😉 Alors là quelle claque !
Je les connaissais grâce à leur disque Struttin’ & Strollin’ et je savais donc à quoi m’attendre, mais là franchement ce fut l’extase ! Là devant moi, ils jouaient cette musique là (Sleepy John Estes, Robert Johnson, Trad, Rag Mama Rag, etc), avec ces instruments là (guitare, national, weissenborn, ukulele pour Ashley Dow, washboard, harmonica, cuillères, tam tam pour Deborah). Et tout ça calmement, assis bien droits sur leurs chaises, bien sagement. Ashley est un virtuose du picking appliqué au blues et au ragtime, à placer aux côtés des plus grands pickers tels Marcel Dadi, Doc Watson, Bob Brozman et consorts. Parce que non seulement il a une technique époustouflante, mais en plus il y met tout son feeling, mot qui prend ici tout son sens : Ashley a tout compris de cette musique, elle est en lui et il nous la transmet sans fard. Vous l’avez compris, ça va bien au-delà de la simpledémonstration instrumentale, car les Rag Mama Rag ont uneâme. Et cette âme c’est aussi Deborah : elle ne privilégie pas le côté scénique (toujours sagement assise bien droite sur sa chaise), mais quelle dextérité au washboard ou autres percussions! Quelle complicité entre son harmonica et le chant ou la guitare d’Ashley! Pour vérifier que je ne vous mens pas, que les Rag Mama Rag font certainement partie des meilleurs représentants du Old Blues, il suffit de guetter leurs concerts (le couple britannique habite Rennes et tourne beaucoup en France) et surtout d’acheter un de leurs CDs, notamment le dernier (Rag Mama Live), enregistré Live à Salaise en 2000 [la Gazette de Greenwood y était ! voir LGDG n° 19].

THE 5TH BEER R&B FESTIVAL – Beer, East Devon  Ashley’s multi-guitared prowess, great vocals and Debbie’s harp, vocals and amazing array of things to hit and scrape and tap produce wonderfully atmospheric renditions of old  songs of various styles.  Outstanding  to me, “Take Me Up To The Church” (I believe) was so raw and intimate, I saw people visibly moved.  There was lots of fun too and I noticed a very particular attention to sound settings for each song. If you get a chance do see them do

– Riley B James

The Chicago music Network .

One word that was on everyone’s lips after their set was “Brilliant!”  It is a long time since I saw such an entertaining act as RAG MAMA RAG, they really are worth catching. I would urge you to go and see them, you will not be disappointed. Owner of the club, Bowden commented “These really are a cut above the rest, they are welcome back any time”

– Trevor Knightsmith

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